mardi 18 juin 2013

Benz, benz, benz


Ce nouveau virus du cerveau qui va tous nous flinguer

Ce nouveau virus du cerveau qui va tous nous flinguer. On se marre en regardant des films catastrophe, et pourtant voici donc un nouveau virus qui a le pouvoir de nous dézinguer. D’ailleurs, comme tous les virus qui s’attaquent à la tête. Méningite, encéphalite, myélite et autres… Les infections aiguës du système nerveux central sont des maladies évidemment dangereuses et potentiellement mortelles. Bien que rencontrées à toutes les latitudes, elles frappent surtout les pays tropicaux et sont causées par des bactéries, des virus, des champignons ou autres parasites. Le problème est qu’il est très difficile de savoir quel traitement convient le mieux car dans la plupart des cas, on n’arrive pas à identifier le virus. C’est dans l’idée de déterminer les agents potentiellement impliqués que des toubibs ont suivi et organisés un séminaire au Vietnam et ils ont décelé la trace d’un nouveau virus. Baptisé CyCV-VN, des indices laissent penser qu’il pourrait occasionner des infections aiguës du système nerveux central. D’abord, les auteurs ont prélevé un peu de liquide céphalorachidien chez 1.700 patients chez qui on suspecte une encéphalite virale, afin de détecter les potentiels vecteurs. En tout, ils ont généré et analysé 161.000 séquences d’ADN. Chez deux patients malades (un adulte et un enfant), ils ont repéré un cyclovirus, un genre dont on ne connaît pas de représentants à l’origine de pathologies humaines ou animales. Dans les deux cas, il s’agissait du même virus : CyCV-VN. Disposant désormais du génome du virus, ils ont approfondi l’enquête et ont examiné de plus près les échantillons de LCR prélevés chez 642 de ces patients. Le cyclovirus a été décelé chez 26 d’entre eux (soit environ 4 % des malades). Des tests menés dans les élevages d’animaux alentours suggèrent que les porcs et les volailles pourraient faire office de réservoir. Une forme très proche de CyCV-VN a en effet été retrouvée dans les selles de la majorité des bêtes échantillonnées. En réalité, on soupçonne l’hygiène, l’alimentation et la proximité des hommes avec les animaux de permettre une propagation plus aisée. C’est toujours le même problème, sauf qu’avec le temps, le virus mute. Pour en savoir plus, vous retrouverez les infos sur le site de l’organisateur du séminaire >> http://www.organisation-de-seminaire.fr/