vendredi 27 mai 2016
Capacité de cryptage de l'EI
Suite à l'obtention d’ordonnances, le Bureau suit les recruteurs de l’Etat islamique sur Twitter et scrute les messages privés échangés entre les adhérents, a confié le directeur du FBI James Comey, lors d'une conférence de cybersécurité, mercredi à New York. Cependant, une fois que les commandants de l’EI ont trouvé une recrue prête à devenir kamikaze, leur communication se poursuit sur une plateforme chiffrée et "se perd dans les ténèbres", a-t-il ajouté.
Ces remarques du directeur du FBI font partie d'une campagne publique menée par la police et les services de renseignements américains pour obtenir l'accès aux téléphones et autres outils de communication cryptés, protégées par des logiciels promus par certaines entreprises et inaccessibles à la surveillance gouvernementale, a précisé The Wall Street Journal.
Après des années de mouvement vers la protection de la vie privée, alimenté par les révélations des programmes américains de surveillance, les attentats de Paris pourraient renforcer l'argument en faveur de l’accès aux communications privées dans l'intérêt du gouvernement, remarque le journal.
L’État islamique a fait preuve d'un savoir-faire étonnant dans l'utilisation des technologies. Les terroristes ont publié des vidéos expliquant à leurs adhérents comment échapper à la cyber-surveillance à moindre coûts et détaillant les techniques d’écoute et de filature des gouvernements.
D’autres bulletins de l'Etat islamique analysent les vulnérabilités des diverses marques d’équipement électronique et des applications de messagerie, les classant en fonction de leur capacité de contourner la surveillance.
Lors de la même conférence, l’avocat Cyrus Vance a noté que, même après l’autorisation judiciaire, son bureau n’a pas pu avoir accès aux preuves sur 111 des portables cryptés analysés. Les nouveaux systèmes produits par Apple et Google ne peuvent pas être déverrouillés sans le mot de passe de l’utilisateur, même par les entreprises elles-mêmes. M. Vance a réclamé une législation qui obligerait les sociétés à avoir la capacité de déverrouiller le téléphone d'un client lorsqu'un mandat de perquisition est présenté.
La fin de la liberté
Parmi les fins elles-mêmes, celles qui ont toujours paru les plus conformes à la liberté idéale, ce sont les fins intellectuelles, les idées, et parmi ces fins, les plus universelles. D'abord, l'idée la plus large et la plus universelle correspond au plus grand nombre possible de déterminations particulières: elle les résume en quelque sorte, comme un symbole algébrique, grâce à sa généralité supérieure, résume une bien plus grande quantité de choses ou de rapports qu'une formule arithmétique. Agir en vue d'une loi universelle, comme le veut Kant, c'est donc certainement faire preuve d'une liberté plus grande et d'une activité moins bornée que d'agir uniquement pour le particulier, sous l'immédiate influence de la sensation. Toutefois, ne l'oublions point, ce n'est pas comme pure forme que vaut alors la loi, c'est comme exprimant le fond à la fois le plus vaste et le plus concret possible, qui n'est autre que la totalité des individus auxquels la loi est applicable. Agir pour tous les individus, voilà la véritable liberté; car, c'est celle qui implique la plus grande indépendance par rapport à toutes les bornes de l'espace, du temps, du corps et de l'individualité même. Comme, d'ailleurs, nous ne pouvons pas directement atteindre tous les individus, la question se particularise de fait entre plusieurs individus ou entre plusieurs groupes: humanité, patrie, famille. Le plus souvent, c'est une relation entre deux personnes, ou entre une personne et un groupe. Mais, quelque particuliers que soient les termes de la relation, l'être intelligent peut agir à la fois selon les particularités et indépendamment de ces particularités; il tient compte des circonstances, et cependant il se propose un bien universel qui n'est pas tout entier dépendant de ces circonstances.
Inscription à :
Articles (Atom)