mercredi 28 mars 2018
Le rôle des écosystèmes dans le cycle hydrologique
Dans un paysage, les processus écologiques influent sur la qualité de l’eau et la façon dont elle passe par un système, tout comme la formation des sols, l’érosion, ainsi que le transport et le dépôt des sédiments – tous ces éléments pouvant exercer d’importantes influences sur l’hydrologie. Bien que les forêts reçoivent souvent la plus grande attention en ce qui concerne la couverture terrestre et l’hydrologie, les prairies et les terres cultivées jouent également des rôles importants. Les sols jouent un rôle critique quant au contrôle du mouvement, du stockage et de la transformation de l’eau. La biodiversité a un rôle fonctionnel dans les SfN selon lequel elle soutient les processus et les fonctions écosystémiques et, par conséquent, la fourniture de services écosystémiques. Les écosystèmes apportent d’importantes contributions au recyclage des précipitations à l’échelle locale et continentale.). Plutôt que d’être considérée comme une « consommatrice » d’eau, la végétation devrait plutôt être perçue comme une « recycleuse » d’eau. À l’échelle mondiale, jusqu’à 40 % des précipitations terrestres viennent de l’évaporation des plantes au vent et d’autres processus d’évaporation du sol, cette dernière représentant plus de la moitié des précipitations dans certaines régions. Les décisions sur l’utilisation des sols dans un endroit pourraient entraîner des conséquences importantes sur les ressources en eau, les populations, l’économie et l’environnement dans d’autres endroits plus éloignés, soulignant ainsi les limites du mode de gestion basé sur les bassins hydrographiques contrairement au mode basé sur un « bassin à précipitations ». Les infrastructures vertes (pour l’eau) ont recours à des systèmes naturels ou semi-naturels telles que les SfN pour fournir des systèmes de gestion de ressources en eau qui sont dotées de bénéfices équivalents ou semblables aux infrastructures grises traditionnelles (artificiels ou physiques). Dans certaines situations, la méthode des solutions fondées sur la nature sont la principale ou la seule solution viable (par exemple, la restauration du paysage pour remédier à la dégradation des terres et la désertification), alors que pour des raisons différentes une solution grise fonctionnera (par exemple la fourniture en eau d’un ménage à travers les tuyaux et les robinets). Dans la plupart des cas, cependant, l’infrastructure verte et grise pourraient et devraient collaborer. L’amélioration des performances de l’infrastructure grise est un des meilleurs exemples du déploiement des SfN. La situation actuelle, caractérisée par des infrastructures grises vieillissantes, inappropriées ou insuffisantes à l’échelle mondiale, crée des opportunités pour les SfN comme des solutions innovantes qui intègrent les perspectives des services écosystémiques, la résilience améliorée et les considérations de subsistance en matière de planification et de gestion de l’eau. L’une des principales caractéristiques des SfN est qu’elles ont tendance à fournir des groupes de services écosystémiques conjointement – même lorsqu’un l’intervention prévue a pour objectif un service unique. Par conséquent, les SfN présentent de nombreux avantages liés à l’eau et permettent souvent à résoudre simultanément les questions telles que la quantité, la qualité et les risques liés à l’eau. Un autre avantage clé des SfN résident dans leur capacité à contribuer à la construction d’une résilience générale du système.
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