Moi qui n'aime pas la chaleur, je suis servi : il fait plus de 30°, aujourd'hui ! Autant dire que je travaille au ralenti et ne suis pas bien efficace. Du coup, je vais en profiter pour vous présenter ici une expérience excessivement rafraîchissante que j'ai testée le mois dernier : un vol en parapente du côté de Montpellier. Cela faisait un moment que mes amis me poussaient à essayer, et cette balade m'a ravi, en définitive. C'est en fait à l'opposé d'un vol traditionnel. Il n'y a pas de hublot, et on ressent tout avec beaucoup plus d'intensité : c'est vraiment captivant. Et bien évidemment, la vue est à couper le souffle ! Pour vous dire, peu après l'atterrissage, je me suis aperçu que dans les hauteurs, j'avais profité sans la moindre arrière-pensée en tête. Et ça n'a rien de très normal, pour celles et ceux qui me connaissent ! Dans la vie courante, je ne cesse en effet de penser. Partout, à tout instant. Je cogite à des milliers de trucs à la fois. Là, par exemple, je songe aux derniers rebondissements de l'actualité. Aux dernières nouveautés du salon du Bourget, à la défaite de NKM aux législatives, à La Cité du Futur, de Robert Charles Wilson (un bouquin que je suis en train de lire). Je pense aussi à ce petit garçon qui souffrait d'une hernie et qui a dû être opéré deux fois : la première, l'équipe médicale l'avait en effet opéré du mauvais côté... Toutes ces réflexions m'envahissent, quoi que je veuille. Et même lorsque je suis au boulot, ces pensées s'évaporent rarement totalement ! Mais lors de ce vol, dès lors que je me suis envolé et que je me suis laissé porter, je n'ai plus pensé à rien. C'était comme redevenir un gamin observant la nature sans se laisser distraire ! Bref, si vous avez un club de parapente pas loin de chez vous, lancez-vous : c'est excellent, surtout pour les gens qui, comme moi, ont du mal à lâcher prise ! Vous pouvez trouver quelques photos du vol ici. Plus d'information est disponible sur le site de l'agence de voyage de ce baptême en parapente à Montpellier. Suivez le lien.
jeudi 21 décembre 2017
samedi 16 décembre 2017
Vulnérabilité génétique aux pesticides et maladie de Parkinson
Tout comme pour le cancer, des études à l’échelle de la population ont montré que les personnes dotées de certaines variantes génétiques jouant un rôle dans la dégradation des pesticides dans le corps sont plus vulnérables, dans le sens où elles ont plus de risques de développer la maladie de Parkinson suite à une exposition aux pesticides. Ces variantes génétiques sont répandues au sein de la population. Fong et al. (2007) indiquent que les agriculteurs du sud-ouest de Taïwan dotés d’une variante de deux gènes particuliers (MnSOD et NQO1) présentent un risque accru de contracter la maladie de Parkinson par rapport au reste de la population. Les agriculteurs dotés de ces variantes génétiques fabriquent des enzymes défectueuses qui pourraient faire augmenter le risque d’altération du tissu cérébral et entraîner une vulnérabilité accrue à la maladie. Le risque de développer la maladie de Parkinson pour ces personnes est 2,4 fois plus élevé que pour le reste de la population. Les agriculteurs dotés de la variante spécifique des deux gènes avaient 4 fois plus de risque de développer la maladie de Parkinson. Une autre enzyme, la paraoxonase 1, qui est codée par le gène PON1, constitue un élément clé de la détoxication des pesticides organophosphorés dans le corps (Manthripragada et al. 2010). Les personnes dotées de certaines variantes des gènes PON1, qui les rendent moins efficaces pour la détoxication des organophosphorés, sont nombreuses. En effet, les personnes vivant et travaillant dans une région agricole de Californie et dotées d’une variante génétique particulière des deux gènes étaient celles qui présentaient le plus de risques de contracter la maladie de Parkinson (de 2,8 à 3,5 fois plus de risques que les personnes dotées de gènes normaux et vivant hors de la région, et n’étant pas exposées aux pesticides). Des variantes des gènes GSTP (particulièrement le GSTP-1) pourraient également produire des protéines qui, au lieu de détoxiquer les pesticides spécifiques, pourraient faire augmenter la toxicité du substrat et former un métabolite encore plus toxique pouvant avoir des effets néfastes sur le cerveau. Le cas échéant, les personnes dotées de certaines variantes du GSTP-1 seraient plus vulnérables pour contracter la maladie de Parkinson (Menegon et al. 1998).
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