vendredi 6 septembre 2019
Cuisinier au quotidien
J'ai suivi énormément de cours de cuisine depuis que c'est devenu tendance. Ca a commencé tout simplement. Ma femme était lasse que je fasse toujours les mêmes plats : elle a donc jugé bon de m'offrir un cours de cuisine. L'expérience m'a bien plu, ma femme a raffolé de mes nouvelles recettes, et du coup, elle m'en a offert un deuxième. Puis un autre. Depuis, elle me paye des cours de cuisine chaque fois qu'elle trouve un cours dont le menu lui plaît, et en échange, je m'occupe de la cuisine. Tout le monde y trouve son compte. J'en ai donc testé un sacré paquet. Certains d'entre eux se sont révélés de peu d'intérêt. Il m'est arrivé à d'autres de ne pas apprendre grand-chose. Quand ça se passait mal, le problème était dû à la personnalité des chefs qui enseignent. Ils ne sont pas toujours le désir de enseigner leurs petits astuces de chef. Certains veulent effectuer l'atelier vite fait bien fait pour que chaque personne engloutisse son plat et disparaisse. Il m'est arrivé d'avoir l'impression regrettable d'entendre Brel chanter : « Au suivant ! » C'est pour cette raison que je voudrais revenir aujourd'hui sur le dernier atelier en date auquel j'ai assisté, un cours de cuisine qui a eu lieu à que j'ai fortement aimé. L'ambiance vraiment plaisante, mais ça, j'ai envie de dire que c'est plutôt habituel. Je n'ai vécu qu' un seul atelier où l'atmosphère était insupportable, et ce n'était même pas dû à un manquement du chef, mais d'un couple qui a rompu durant le cours ! Non, ce qui m'a vraiment frappé lors de ce cours, c'est que le chef était vraiment enthousiasmé par son travail, mais aussi pour donner ses connaissances. Et ça, ça rend véritablement l'expérience extraordinaire.. Si vous prévoyez de vous lancer ce genre d'activité, je vous recommande chaudement de essayer ce cours de cuisine à . C'est sans doute l'un des meilleurs que j'ai eu la chance de suivre. Et je crois que ma moitié va fortement aimer le tout nouveau savoir-faire dont je suis détenteur. :-) Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de cette activité de atelier de cuisine
mardi 3 septembre 2019
Trump et Poutine
Les promoteurs immobiliers efficaces ont de véritables dons de voyance: ils peuvent concrétiser des images mentales de superbes structures et de quartiers animés là où le commun des mortels ne voit qu’un terrain vague. Trump eut l’audace d’imaginer construire des hôtels à Moscou à l’époque où c’était une entreprise des plus risquées. En 1996, une kalachnikov eut raison de l’hôtelier américain Paul Tatum, qui avait eu la témérité de se plaindre de la mafia tchétchène et de la culture d’affaires peu scrupuleuse à laquelle il était confronté. Pourtant, l’attrait de la Russie était bien là, aussi bien pour les finances que pour l’égo de Trump. Un article du Moscow Times décrivit Trump comme le plus grand constructeur de la ville depuis Staline. Pour tout dire, il prévit plus tard la construction d’un projet à l’emplacement même où Staline avait jadis espéré construire le Palais des Congrès soviétique. Donald Trump et une bouteille de vodka Trump. Selon le Kremlin, cette crise politique est un sujet « interne » qui ne concerne que le Venezuela et ne menace ni la paix ni la sécurité internationale. L'Union européenne joue la prudence. Aucun dirigeant européen n'est allé jusqu'à reconnaître le président du Parlement du Venezuela Juan Guaido, autoproclamé « président en exercice ». Cette prudence européenne a été justifiée par le ministre espagnol Josep Borell. « Notre préoccupation est la colonie espagnole », a-t-il expliqué mercredi soir. Le chef de la diplomatie espagnole a cité le chiffre de un million de ressortissants de l'UE avec les double-nationaux. Después de la elección ilegítima de Nicolás Maduro en mayo de 2018, Europa apoya la restauración de la democracia. Aclamo la valentía de centenas de miles de Venezolanos que caminan por su libertad. →(re)lire: L'armée, arbitre de la crise politique au Venezuela? D'un côté, celui des pays qui reconnaissent Juan Guaido «président par intérim» : les Etats-Unis en tête et la quasi-totalité des pays d'Amérique Latine. Pour ces pays, en particulier le Brésil, le Chili, la Colombie ou encore l'Argentine, Nicolas Maduro fait partie du problème et non de la solution. A l'opposé, le Mexique, la Bolivie ou encore Cuba ont soutenu celui qu'ils considèrent comme le président «légitime» du Venezuela. Maduro peut également compter sur le soutien indéfectible de ses alliés traditionnels, la Chine, la Russie et la Turquie. Dans un troisième groupe figurent les Nations unies qui appellent au dialogue, pour éviter une escalade et un conflit désastreux pour la population, et l'Union européenne qui souhaite des élections libres et crédibles, sans suivre à ce stade les Etats-Unis.
lundi 2 septembre 2019
Vers la fin de l'Europe
Il y a quelques jours, j'ai participé à un incentive à Sheffield où, bien sûr, tous les participants ont largement commenté le Brexit. Le triomphe des nationalistes a pris les marchés financiers au dépourvu, et on peine encore aujourd'hui à discerner les conséquences. Toutefois, en écoutant les diverses réactions de mes collègues que j'ai pris conscience que les gens, ce sont les plus pauvres qui sont les seuls responsables de cette banqueroute. Ils considèrent que les anglais ont été bercé par des promesses complètement irréalistes, et que ce sont donc les provinciaux arriérés qui ont conduit à cette sortie. Néanmoins, si l'on se penche sur les chiffres, ce n'est pas du tout ce qui s'est passé. Beaucoup de gens ayant un bon niveau de revenus ont fait l'éloge du Brexit pour ne pas être envahis. Les résultats démontrent plutôt que ce vote s'est joué sur une seule question : l'immigration. Et ce n'est pas très étrangeOn sait que c'est ce thème qui pèse dans toutes les élections occidentales, des Etats-Unis en France, en passant par le Royaume-Uni. Les votes montrent que ce vote, ce sont les citoyens les plus exposées à une culture universelle qui ont voté pour rester dans l'Europe. Ceux qui ont voté pour la fermeture des frontières sont comme toujours ceux qui sont les moins exposés à l'immigration. Depuis le vote, des tags prônant l'expulsion des polonais sont même apparus sur certaines vitrines. Ce n'est donc en rien un vote des élites contre un autre du peuple, comme beaucoup trop de journaux ont cherché à le faire croire. La question qui était posée était celle de vivre dans une société ouverte ou non, et cette question transcende les questions de classe sociale. Aucune fracture sociale qui a provoqué le le boutage hors d'Europe : c'est une simple manière de percevoir le monde qui en est responsable. S'il y a eu quelques discussions exaltées au cours de ce séjour, j'ai eu beaucoup de plaisir à suivre ce colloque a quand même été une grande réussite. Je vous mets d'ailleurs en lien l'agence qui l'a organisé : j'ai notamment aimé l'excentricité des animations, qui nous ont même fait oublier de temps à autre le choix de ces fichus rosbifs. Retrouvez toutes les infos sur agence événementielle en suivant le lien.
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