jeudi 2 novembre 2023

l'importance du vieillissement dans la production de whisky

 

Nichées dans les paysages pittoresques de l'Écosse se trouvent les salles sacrées des distilleries de whisky, où des traditions vieilles de plusieurs centaines d'années, l'art et le savoir-faire convergent pour créer "l'eau de la vie". Le whisky écossais, souvent appelé "Scotch", est réputé dans le monde entier pour sa complexité, son histoire et ses caractéristiques nationales distinctes. Dans cet article, nous allons nous lancer dans un voyage à travers les distilleries d'Écosse, en explorant la riche tapisserie de cette âme emblématique.

Les origines du whisky écossais remontent aux premiers temps du passé historique de l'Écosse. La tradition monastique en Écosse, qui a débuté au XVe siècle, a joué un rôle important dans le développement des techniques de distillation. Au départ, le whisky était considéré comme un élixir médicinal, mais au fil du temps, il est devenu un rafraîchissement très apprécié.

Le whisky écossais est protégé par des restrictions strictes et doit répondre à des critères spécifiques pour pouvoir porter ce nom. La Scotch Whisky Association décrit le whisky écossais comme une âme produite en Écosse à partir d'orge maltée et d'eau, vieillie dans des fûts de chêne pendant au moins trois ans. Le caractère particulier du whisky provient de divers éléments, notamment la source d'eau normale, l'orge, la levure et le processus de vieillissement.

L'Écosse est divisée en plusieurs régions productrices de whisky, chacune d'entre elles apportant au monde du scotch un profil de saveur unique. Ces régions sont les suivantes

Islay : Connu pour ses saveurs tourbées et fumées, Islay produit certains des whiskies les plus robustes et les plus caractéristiques d'Écosse. Des distilleries comme Ardbeg et Laphroaig sont célèbres pour leurs expressions saisissantes et saumâtres. Speyside : Souvent considéré comme le cœur de la production de whisky écossais, le Speyside est célèbre pour ses malts élégants et fruités. Glenfiddich et Macallan ne sont que quelques-unes des distilleries emblématiques de cette région. Les Highlands : Plus grande région productrice de whisky, les Highlands offrent un large éventail de saveurs, des plus riches et corsées aux plus légères et florales. Dalmore et Glenmorangie illustrent la diversité du whisky des Highlands.

Les Lowlands : Reconnues pour leurs whiskies doux et conviviaux, les Lowlands abritent des distilleries comme Auchentoshan et Glenkinchie, qui offrent une expérience différente de celle de leurs homologues. Campbeltown : Autrefois prospère, la région de Campbeltown n'abrite plus qu'une poignée de distilleries. Springbank est en fait un exemple remarquable, produisant des whiskies avec une influence maritime et une touche de tourbe. Les îles : Bien qu'il ne s'agisse pas techniquement d'un lieu distinct, les îles disséminées le long de la côte écossaise produisent des whiskies uniques avec des éléments de leur environnement maritime. Le Talisker de l'île de Skye en est un exemple notable.

La production de whisky écossais est une méthode méticuleuse, alliant traditions et développement. Les principales étapes sont le brassage, la fermentation, la distillation, le vieillissement et la mise en bouteille. Chaque distillerie utilise ses propres variations et méthodes, ce qui permet d'obtenir une grande variété d'arômes au sein d'une même région. Le vieillissement est un aspect crucial de la production de whisky, car le spiritueux communique avec les fûts de bois au fil du temps, ce qui permet d'extraire des saveurs et de créer de la complexité. Certains whiskies écossais vieillissent pendant des années, ce qui contribue à leur position légendaire et à leur prix élevé.

Le marché écossais du whisky a ouvert ses portes aux amateurs du monde entier, en proposant des visites de distilleries qui permettent de découvrir de près la méthode de production. Ces visites comprennent souvent des dégustations, ce qui permet aux visiteurs de découvrir la gamme d'une distillerie et de mieux apprécier le savoir-faire artisanal qui s'y rattache. De nombreuses distilleries disposent également d'un centre d'accueil avec des spectacles informatifs et des boutiques de souvenirs dans lesquelles les visiteurs peuvent acquérir des produits en édition limitée et des marchandises exclusives.

Le whisky écossais est profondément lié à la culture et à l'identité écossaises. Il figure en bonne place dans les événements, les cérémonies et les toasts traditionnels. La nuit de Burns, une fête écossaise en souvenir du poète Robert Burns, comprend souvent un whisky aromatisé et une récitation de ses poèmes. Le whisky n'est pas seulement apprécié en Écosse, il est aussi un symbole de l'histoire et de l'art de ce pays. Le besoin mondial de whisky écossais a déclenché un marché d'exportation florissant, contribuant de manière significative à l'économie du pays.

Les distilleries écossaises, grâce à leurs coutumes séculaires et à leur engagement en faveur de l'artisanat, produisent quelques-uns des meilleurs et des plus précieux spiritueux du monde. Le whisky écossais est plus qu'une boisson ; c'est un emblème culturel, un témoignage du riche passé de l'Écosse et de sa passion durable pour l'art de la distillation. En découvrant les distilleries et en savourant les différentes saveurs du whisky écossais, vous entamez un voyage à travers le temps et le goût, découvrant l'essence même de l'Écosse dans chaque verre.

lundi 25 septembre 2023

Le Bitcoin : Entre Espoirs et Défis pour son Avenir

 Le Bitcoin, cette cryptomonnaie révolutionnaire, a suscité des débats passionnés quant à sa viabilité à long terme. Certains experts et études suggèrent que le Bitcoin pourrait être viable à long terme s'il parvient à gagner l'acceptation et la confiance du monde entier. D'autres, en revanche, mettent en avant les défis potentiels liés à son utilisation à grande échelle, y compris la question de son épuisement rapide dans certains scénarios économiques. Dans ce texte, nous allons examiner ces points de vue divergents et explorer les facteurs qui influent sur l'avenir du Bitcoin.

Le Bitcoin comme Réserve de Valeur

Certains partisans du Bitcoin considèrent cette cryptomonnaie comme une alternative potentielle aux monnaies traditionnelles et aux réserves de valeur comme l'or. Ils font valoir que le Bitcoin présente des caractéristiques attrayantes, telles que la décentralisation, la sécurité des transactions, et la rareté programmée. Cette rareté découle de l'algorithme de minage du Bitcoin, qui limite le nombre total de bitcoins pouvant être créés à 21 millions.

L'argument en faveur de la viabilité du Bitcoin repose sur le fait que, s'il parvient à devenir une réserve de valeur mondiale, il pourrait être utilisé comme une forme de monnaie stable et fiable, tout en évitant les manipulations de politique monétaire traditionnelle.

Les Défis Économiques du Bitcoin

Cependant, d'autres experts soulignent des défis économiques majeurs auxquels le Bitcoin est confronté. L'un des principaux points de préoccupation est l'impact environnemental du minage de Bitcoin, qui repose sur une intense utilisation d'énergie. Certains scénarios économiques suggèrent que si le Bitcoin devait être adopté à grande échelle, il pourrait contribuer de manière significative aux émissions de gaz à effet de serre et à l'épuisement des ressources énergétiques.

De plus, la volatilité du Bitcoin est un facteur qui suscite des inquiétudes. Les variations massives de sa valeur en font un actif spéculatif plutôt qu'une monnaie stable, ce qui peut compromettre son utilité en tant que réserve de valeur ou moyen de paiement.

La Question de l'Adoption et de la Confiance

L'acceptation et la confiance du monde entier sont des facteurs clés pour la viabilité à long terme du Bitcoin. Plus le Bitcoin est accepté comme moyen de paiement et d'échange, plus il peut potentiellement devenir viable. La prise en compte croissante par les entreprises et les institutions financières du Bitcoin comme un actif financier valide est un indicateur positif.

Cependant, pour gagner la confiance du monde entier, le Bitcoin doit également résoudre des problèmes liés à la sécurité, à la régulation et à la protection des consommateurs. Les gouvernements et les organismes de réglementation cherchent à élaborer des cadres juridiques pour les cryptomonnaies, ce qui peut soit favoriser leur adoption, soit les contraindre davantage.

Conclusion : L'Évolution Incertaine du Bitcoin

L'avenir du Bitcoin reste incertain et sujet à débat. Il est indéniable que le Bitcoin a apporté des innovations significatives dans le domaine des technologies financières, mais il est également confronté à des défis majeurs en termes de viabilité à long terme.

Pour que le Bitcoin devienne une forme de monnaie véritablement viable et stable, il devra relever les défis liés à l'environnement, à la volatilité, à la réglementation et à la confiance des consommateurs. Il est donc essentiel de continuer à surveiller de près son évolution et de prendre en compte ces facteurs dans les discussions sur son avenir. Que le Bitcoin devienne un élément permanent du paysage financier mondial ou qu'il reste un actif spéculatif reste une question ouverte, dont la réponse dépendra en grande partie de la manière dont il évoluera pour relever les défis qui se posent.

mardi 27 juin 2023

Avions de reconnaissance : collecte d'informations

 

Dans le vaste monde de l'aviation militaire, différents types d'avions servent des objectifs uniques et jouent un rôle essentiel dans les procédures de combat. Parmi les catégories les plus notables, on trouve les avions de chasse, les bombardiers et les avions de reconnaissance. Chaque type d'avion possède des caractéristiques et des capacités uniques qui lui permettent d'atteindre des objectifs de mission distincts. Examinons les détails de ces aéronefs et explorons les différences entre eux.

Les avions de chasse sont des appareils agiles et performants conçus principalement pour le combat aérien. Ils sont connus pour leur vitesse, leur manœuvrabilité et leur puissance de feu exceptionnelles. Les avions de chasse sont déployés pour établir une supériorité atmosphérique, participer à l'attaque des avions ennemis et fournir un soutien aérien aux forces terrestres. Ces avions se caractérisent généralement par une avionique, des techniques radar et des systèmes d'armement avancés qui leur permettent de détecter, de surveiller et d'attaquer des cibles avec succès. Leur objectif principal est d'engager et de détruire les aéronefs adverses, afin de garantir le contrôle de l'espace aérien.

Les bombardiers sont des avions de grande taille, à long rayon d'action, conçus pour transporter et fournir de lourdes charges de bombes ou de missiles à des cibles stratégiques sur une pelouse. Contrairement aux chasseurs mma, les bombardiers donnent la priorité aux attaques de terrain plutôt que de s'engager dans des combats avec les avions adverses. Ils sont capables de transporter un large éventail de munitions, y compris des bombes conventionnelles, des missiles guidés, voire des armes nucléaires. Les bombardiers jouent un rôle crucial dans les missions de bombardement stratégique, les frappes de précision et la pénétration en profondeur dans le territoire de l'adversaire. Ils opèrent souvent à haute altitude, ce qui leur permet d'échapper aux défenses aériennes ennemies et de frapper des objectifs à une distance sans risque.

Les avions de reconnaissance, également appelés avions de reconnaissance ou avions espions, sont spécialement conçus pour la collecte d'informations et les fonctions de surveillance. Ces avions sont équipés de capteurs innovants, de caméscopes et d'autres équipements professionnels afin d'accumuler des renseignements visuels ou électroniques depuis le champ de bataille ou le territoire de l'ennemi. Ils effectuent des activités telles que la reconnaissance aérienne, la sécurité, baptême en avion de chasse Reims l'achat de cibles et la guerre numérique. Les avions de reconnaissance permettent aux forces militaires de recueillir des informations cruciales sur les mouvements, les caractéristiques et les vulnérabilités de l'adversaire, ce qui facilite la prise de décisions tactiques et stratégiques.

Bien que ces trois types d'aéronefs remplissent des rôles spécifiques, il est important de noter que les aéronefs militaires modernes intègrent généralement des capacités multifonctionnelles. Par exemple, certains avions de chasse mma peuvent être équipés de munitions de précision pour mener des attaques de terrain, brouillant ainsi la frontière entre les chasseurs et les bombardiers. De même, certains avions de reconnaissance possèdent des capacités défensives pour se protéger dans des environnements hostiles. Cependant, leurs tâches principales et leurs priorités d'aménagement restent distinctes.

Les avions de chasse maîtrisent les combats aériens et les objectifs de supériorité des flux aériens, les bombardiers se consacrent aux attaques au sol et aux bombardements stratégiques, tandis que les avions de reconnaissance se concentrent sur l'accumulation de renseignements et la surveillance. La compréhension de ces différences permettra aux stratèges militaires de déployer les aéronefs appropriés pour des objectifs de mission spécifiques, garantissant ainsi le succès des opérations sur le champ de bataille moderne. La synergie et la coordination collectives entre ces types d'aéronefs contribuent à l'utilité globale d'une force aérienne et à sa capacité à entreprendre la puissance et à protéger la sécurité nationale.


 

jeudi 27 avril 2023

Futurologie ou l'anticipation de l'avenir

 La futurologie, au sein des sciences interpersonnelles, est l'étude des développements actuels afin de prédire les développements à long terme. Alors que les éléments spéculatifs et descriptifs de la futurologie sont attribuables aux coutumes de la littérature utopique et de la science-fiction, la technique du domaine trouve son origine dans la « prévision technologique » créée vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui Toward New Perspectives (1947) par Theodore von Kármán est un exemple important. Von Kármán était le troisième des 5 enfants de Maurice et Helene von Kármán. Son père, professeur à l'Université de Budapest et commissaire du ministère de l'Éducation, a réformé le système des collèges secondaires de la nation et a fondé le Minta (Design) Gymnasium, que son enfant a fréquenté, comme l'ont fait les physiciens atomiques George de Hevesy et Léo Szilard. Von Kármán a démontré une facilité numérique tout à fait naturelle à un jeune âge et était sur la bonne voie pour devenir un enfant prodige lorsque son père, craignant de devenir un monstre numérique, l'a soigneusement guidé vers l'ingénierie. Dans la RAND Corporation en Californie dans les années 1950, Herman Kahn et d'autres ont été les pionniers de la technique dite de situation pour examiner la relation entre l'amélioration des armes et la technique des services militaires. Plus tard, Kahn a appliqué cette méthode dans On Thermonuclear Battle (1960), un roman qui examine les effets possibles d'un affrontement nucléaire. Pendant la période des études initiales de Kahn, le mathématicien Olaf Helmer, également à RAND, a recommandé une base théorique pour l'utilisation de l'opinion d'experts en prévision. En 1964, le scientifique interpersonnel français Bertrand de Jouvenel a publié L'Art de la conjecture (L'habileté de la conjecture), où il a fourni une justification philosophique organisée pour votre domaine. L'année suivante, l'Académie américaine des disciplines et des sciences a formé sa Commission sur l'année civile 2000 « pour anticiper les modèles interpersonnels, créer de nouvelles organisations et proposer des programmes alternatifs » ; le rapport de 1967 de la commission constituait la première recherche futurologique très variée aux États-Unis. Le domaine a suscité un grand intérêt populaire en 1972 lorsque Dennis Meadows et ses collègues de la Massachusetts Institution of Technology ont publié The Limitations to Growth, basé sur une étude demandée au Club de Rome, une organisation internationale de chefs d'entreprise. Ce rapport s'est concentré sur les hypothèses produites à partir d'un modèle pc de la connexion de nombreux développements socio-économiques mondiaux ; il a prédit une vision malthusienne où l'effondrement de l'ordre mondial se produirait si la croissance de la population, l'expansion industrielle et l'augmentation de la pollution de l'air, combinées à une production de repas inadéquate et à l'épuisement des ressources naturelles, se poursuivraient aux prix actuels. Pour contrer ces tendances, le document appelait à « une révolution copernicienne des pensées », pour réévaluer l'idée en croissance sans limites ainsi que l'approbation tacite du gaspillage. Outre une croissance démographique nulle et un nivellement par rapport à la production commerciale, le rapport a également recommandé une meilleure gestion de la pollution atmosphérique, la tentative de recyclage des matériaux, la création de produits plus durables et réparables et le passage des produits de consommation à un service beaucoup plus. conjoncture économique orientée. Le Vous.S. Le rapport Global 2000 commandité par le gouvernement vers le leader (1981) a réitéré un certain nombre de ces questions. Les critiques de ces recherches ainsi que d'autres se sont principalement concentrées sur les restrictions des modèles et la nature subjective et interprétative des projections selon eux. Les futurologues reconnaissent généralement ces difficultés, mais soulignent la sophistication croissante des méthodes analytiques, qui s'inspirent de domaines tels que les mathématiques, l'économie d'entreprise, les études écologiques et la recherche informatique. Parmi les autres fonctions de base importantes en futurologie, citons Long term Surprise (1970) d'Alvin Toffler, The Arriving of Article-Commercial Culture (1973) de Daniel Bell, The Destiny from the Earth (1982) de Jonathan Schell, ainsi que les Green Devices ( 1986) par Nigel Calder.

lundi 20 février 2023

Les tensions géopolitiques et la chaîne d'approvisionnement des batteries pour véhicules électriques

 

"Gearing Up For An Electrical Future" est une expression souvent utilisée pour décrire la transition vers les automobiles électriques et les préparatifs essentiels qui doivent être faits pour accompagner ce changement. Cette expression indique qu'il est nécessaire de se préparer et de modifier les infrastructures, les directives et les modèles commerciaux pour soutenir l'adoption généralisée des automobiles électriques.

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles il est nécessaire de "s'équiper" pour un avenir électrique :

Le réchauffement climatique : Le secteur des transports est l'une des principales causes des émissions de gaz à effet de serre, et le passage aux véhicules électriques est considéré comme une stratégie clé pour réduire les émissions et atténuer les effets du réchauffement climatique.

Évolution de la technologie : Le coût de la technologie de l'alimentation par batterie a diminué rapidement, rendant les véhicules électriques moins coûteux et pratiques pour une plus grande partie de la population. En outre, borne recharge voiture électrique gratuit les progrès de la technologie des chargeurs ont rendu la recharge des véhicules électriques plus facile et plus rapide.

Politiques des gouvernements fédéraux : De nombreux gouvernements dans le monde appliquent des politiques visant à encourager l'adoption de véhicules électriques et à soutenir le développement d'infrastructures de recharge.

Pour se préparer à un avenir électrique, il convient de prendre plusieurs mesures, telles que

Investir dans les infrastructures de recharge : Cela consiste à construire beaucoup plus de bornes de recharge dans les lieux publics et à aider au développement de solutions de recharge à domicile.

Mettre à jour les codes et réglementations en développement : Il peut être nécessaire de mettre à jour les règles pour favoriser l'installation d'infrastructures de recharge dans les maisons et les structures commerciales.

Encourager l'adoption : Les gouvernements et d'autres organisations peuvent encourager l'adoption des véhicules électriques par le biais de crédits d'impôt sur le revenu, d'incitations et d'autres incitations monétaires.

Développer de nouveaux modèles commerciaux : Les entreprises des secteurs de l'automobile et d'autres secteurs devront peut-être adapter leurs modèles commerciaux pour refléter le passage aux automobiles électriques, par exemple en investissant dans la fabrication de batteries et l'infrastructure de chargement.

La chaîne d'approvisionnement mondiale des blocs de batteries pour véhicules électriques (VE) est confrontée à un certain nombre de défis, tels que : La disponibilité limitée des composants bruts : Les batteries de VE nécessitent certains métaux et minéraux planétaires rares, tels que le cobalt, le nickel et le lithium. L'approvisionnement mondial de ces composants est limité, et l'extraction et le traitement de ces matériaux pourraient être nuisibles à l'environnement.

Concentration de la production dans quelques pays : La majorité de la production mondiale de batteries pour VE est concentrée dans quelques pays, notamment la Chine et la Corée du Sud. Cette puissance de production engendre des risques et des vulnérabilités pour la chaîne d'approvisionnement, notamment en cas de tensions géopolitiques ou de catastrophes naturelles.

Contraintes de capacité : La croissance rapide de la demande de batteries pour VE a entraîné des contraintes de capacité dans la chaîne d'approvisionnement. Cela peut entraîner des pénuries et des retards dans la création et l'expédition des VE. Difficultés de transport et de logistique : Les batteries des VE sont lourdes et encombrantes, ce qui peut rendre le transport et la logistique difficiles. De plus, l'expédition transfrontalière de blocs de batteries peut être rendue complexe par les règles relatives aux matières dangereuses.

Normalisation insuffisante : Il y a actuellement une absence de normalisation dans la conception et la production des batteries de VE. Il peut donc être difficile pour les fabricants de changer de fournisseur ou pour les clients de passer d'un modèle de VE à un autre. Pour relever ces défis, il faudra un effort concerté des parties prenantes tout au long de la chaîne de fourniture des VE, comme les constructeurs automobiles, les fabricants de batteries, les sociétés minières et les gouvernements.

Pour cette raison, Easee, le producteur norvégien, est un véritable remède car il s'agit de l'une des stations de recharge pour voitures électriques les plus rares produites en Europe. Cela permet de réduire l'impact écologique et la dépendance vis-à-vis de la Chine et de l'Asie.

samedi 7 janvier 2023

Pour une réforme de l'Euro

 Il existe actuellement une fenêtre d'opportunité à la fois économique et politique pour réformer la zone euro. Cette chronique, qui fait partie du débat sur la réforme de la zone euro de VoxEU, examine les forces et les faiblesses des propositions du récent CEPR Policy Insight et formule des recommandations d'extensions et d'alternatives.
La philosophie de base qui sous-tend le rapport est de trouver un équilibre entre le partage des risques ou l'assurance collective (identifiée comme la « vision française ») et les règles et la discipline de marché qui garantissent des politiques intérieures « saines » qui rendent les crises impossibles (identifiées comme la « vision allemande » ). Les auteurs soutiennent que, à condition qu'elles soient soigneusement conçues, les mesures de partage des risques peuvent minimiser les problèmes d'aléa moral et peuvent en fait être nécessaires pour permettre l'imposition de règles car elles réduisent la contagion d'un pays à l'autre et empêchent ainsi un pays de tenir ses partenaires à la rançon.
Le rapport identifie la soi-disant boucle catastrophique entre les systèmes bancaires nationaux et les États souverains et un manque de capacité de stabilisation comme les principales faiblesses de la zone euro.
Bien que valable, cela ne va pas au cœur des deux problèmes fondamentaux. Au niveau de la zone euro, premièrement, la capacité est insuffisante en temps de crise pour maintenir la demande globale en ligne avec son potentiel. Les mécanismes permettant de définir et d'appliquer une orientation budgétaire globale appropriée sont, au mieux, faibles. Et, comme l'a montré la crise, la BCE, face à une multitude d'acteurs budgétaires, a plus de mal que les autres banques centrales à prendre les mesures qui s'imposent.
Deuxièmement, les mécanismes pour éviter et corriger les déséquilibres concurrentiels et macroéconomiques (compte courant) entre les États membres sont trop faibles compte tenu du puissant mécanisme de différences procycliques des taux d'intérêt réels résultant des différences de taux d'inflation.
En bref, un manque de coopération efficace entre la monnaie centrale et les multiples acteurs responsables des politiques budgétaires et autres politiques nationales, y compris la fixation des salaires, rend très difficile la stabilisation des économies nationales et la lutte rapide et efficace contre les crises.
Les propositions financières
Conformément à l'importance accordée à la boucle catastrophique entre les banques et les États souverains, les réformes du secteur financier - y compris le renflouement interne des détenteurs d'obligations bancaires, la privation des obligations d'État et un système commun d'assurance des dépôts assorti d'une évaluation de l'expérience propre à chaque pays - occupent une place prépondérante place dans les propositions.
La mise en place d'une garantie commune des dépôts adéquatement soutenue (c'est-à-dire par le biais du MES) et d'un régime de résolution harmonisé constituerait une étape importante dans la stabilisation du système financier de la zone euro. Le principe du bail-in comporte cependant des risques : si les investisseurs de détail subissent de lourdes pertes, l'impact économique réel peut être très contre-productif pour le rétablissement de la croissance économique (qui est une condition de stabilisation du secteur bancaire). Les auteurs ne semblent pas suffisamment prendre compte du fait que, plutôt qu'une réglementation inappropriée ou un lien banque-souverain trop étroit, les problèmes du secteur bancaire dans certains pays sont la conséquence directe d'une contraction ou d'une stagnation prolongée de l'économie réelle ; la source et non le symptôme de ce problème doit être abordée.
La recommandation de différencier les primes du système d'assurance-dépôts pour refléter le risque pays perçu vise à remédier à l'aléa moral (et aux obstacles politiques), mais elle impose également des coûts à plus long terme à des pays déjà - en héritage de la crise - plus faibles. Au minimum, des efforts collectifs pour résoudre les anciens problèmes de prêts non performants sont nécessaires pour permettre aux pays de commencer avec une table rase.
Les mesures visant à accroître la diversification géographique des actifs bancaires et à développer l'union des marchés des capitaux reflètent la conviction que la diversification internationale du portefeuille et les flux de capitaux privés ont des propriétés stabilisatrices substantielles. Il y a cependant de bonnes raisons d'être sceptique (Dullien 2017). En effet, les dispositifs de titrisation au cœur de l'union des marchés des capitaux (UMC) peuvent présenter des risques de détabilisation (Theobald et al. 2017).
Les propositions fiscales
Les propositions de réforme les plus importantes concernent le domaine des finances publiques et de la gouvernance de la politique budgétaire. Le point de départ est que les règles budgétaires sont mal conçues, complexes et pratiquement inapplicables.
Bien que cela soit correct, les auteurs conservent la philosophie de base consistant à limiter les déficits publics et à réduire les dettes à moyen terme. Ce qu'il faut, c'est parvenir à une position budgétaire appropriée dans l'ensemble, mais aussi dans chaque État membre. Pour ces derniers, l'écart de production et la position concurrentielle sont déterminants et doivent être analysés de manière symétrique. Les déficits peuvent être trop faibles (ou les excédents trop élevés).
Le passage proposé d'une focalisation sur les déficits (corrigés des variations conjoncturelles) à une règle de dépenses est bienvenu. Aucune règle budgétaire n'est parfaite. Au moins les dépenses non cycliques peuvent être facilement mesurées et sont sous le contrôle du gouvernement. Cependant, l'accent mis sur la convergence vers un objectif arbitraire de ratio dette/PIB devrait être minimisé au profit d'objectifs nationaux spécifiques qui mettent l'accent sur la contracyclicité et la symétrie ; les pays à excédent courant et à faible inflation doivent être contraints d'accroître la demande globale et de permettre un ajustement à la hausse des salaires nominaux et des prix.
Il faut veiller à utiliser le PIB nominal afin d'éviter la procyclicité. Un taux d'inflation plus élevé implique une croissance du PIB nominal plus élevée, ce qui implique plus d'espace pour les dépenses publiques. Pourtant, une leçon importante de la crise est que les pays à forte inflation doivent mener une politique budgétaire plus stricte. Il faudrait également envisager d'enrichir la règle de dépenses en différenciant les catégories de dépenses afin de privilégier l'investissement productif, c'est-à-dire en l'associant à une version d'une règle d'or (Truger 2016).
Le régime de sanctions ex post a en effet échoué. Une fédéralisation politique poussée ou du moins des règles prévoyant une prise en charge progressive des compétences politiques nationales en cas de non-respect répété des accords (comme dans les États fédéraux), bien qu'elles soient efficaces, sont presque certainement un échec politique à l'heure actuelle conjoncture. En tant que telle, l'approche différenciée du bâton et de la carotte présentée dans le rapport a, en principe, beaucoup à recommander. Cependant, imposer une « discipline de marché » aux obligations d'État sans filet de sécurité a des effets potentiellement déstabilisateurs massifs (Lindner 2018, Watt 2017). S'il n'est appliqué qu'aux nouvelles dépenses publiques qui contreviennent aux principes convenus (et largement sensés) - comme pour les obligations juniors proposées dans le document - il pourrait servir de mécanisme de contrôle efficace. Si le partage des risques est étendu, il doit certainement exister un moyen fiable de limiter la politique budgétaire nationale. Tous les inconvénients de l'introduction partielle de la discipline de marché doivent être mis en balance avec ceux des alternatives possibles.
Cependant, une telle approche ne devrait être envisagée que si le stock existant de dette souveraine, ainsi que les nouvelles obligations émises dans les limites convenues, ne font pas l'objet d'une restructuration ; ils devraient continuer à avoir une pondération nulle et la BCE devrait pouvoir les acheter sur les marchés secondaires afin de maintenir les écarts dans des limites strictes. Le document est ambigu sur ce point. La section sur les marchés financiers implique un recours accru aux clauses d'action collective et donc de plus grandes possibilités de restructuration. Ce serait très déstabilisant.
Il semble que la seule protection pour les obligations en circulation et nouvelles sera dans la mesure où elles sont titrisées dans des ESBies. Il n'est en aucun cas évident que de tels produits financiers garantis non testés protégeraient vraiment les pays des forces du marché « capricieuses ». Il n'y a aucune discussion sur la taille du marché ESB - en particulier comment obtenir une tranche senior à la fois sûre et importante, compte tenu d'un petit nombre de titres mutuellement corrélés - ni sur un éventuel rôle stabilisateur pour la BCE et si ESBies serait un outil d'assouplissement quantitatif ou d'autres mesures de politique monétaire à l'avenir. À tout le moins, il semble qu'une confiance disproportionnée soit placée dans cette mesure dont les modalités pratiques sont à peine discutées.
Les auteurs acceptent la nécessité d'une capacité budgétaire de la zone euro. C'est bienvenu. La version proposée est cependant inutilement restrictive. Les taux de cotisation différenciés vont (là aussi) pénaliser les pays qui ont le plus souffert de la crise récente. Il n'y a aucune raison évidente pour qu'un tel fonds soit préfinancé; collectivement, les États membres ne sont pas comme des ménages ou des entreprises. Une ligne de crédit du MES assortie d'une conditionnalité appropriée suffirait, si le MES peut librement émettre des obligations (qui peuvent être achetées par la BCE dans la mesure où son mandat d'inflation le permet). Là encore, le souci exagéré d'aléa moral conduit à un risque sérieux que les pays en difficulté transgressent à un moment donné la règle des dépenses, perdent l'accès aux différentes mesures de soutien et soient confrontés à une restructuration de la dette. La connaissance de ce fait induira une spéculation anticipative. Une telle union monétaire est fondamentalement instable.
Évaluation globale et propositions
L'équipe d'économistes français et allemands doit être félicitée pour avoir tenté de mettre en place un ensemble de mesures efficaces pour stabiliser la zone euro, cohérentes sur le plan interne et politiquement réalisables. C'est un défi de taille et tout critique doit reconnaître l'ampleur du défi. Pour conclure, je me concentre sur les suggestions concernant les domaines dans lesquels le paquet doit être étendu ou adapté.
Une grande partie de l'analyse du problème sous-jacent est correcte, bien que dans certains domaines, elle soit limitée. La minimisation de la tendance inhérente aux déséquilibres de la concurrence et des comptes courants (« effondrements tournants ») est une grave lacune. Le train de mesures proposé tente de surmonter l'approche de la « discipline par la punition », qui n'a manifestement pas fonctionné, sans une fédéralisation de grande envergure, qui semble politiquement irréalisable.
Dans le même temps, il ne traite pas de manière adéquate certaines questions importantes et les propositions sont biaisées - malgré la prétention d'être un mariage des approches de partage des risques et disciplinaires - en faveur de cette dernière. L'inquiétude excessive suscitée par les questions d'« aléa moral » dans un certain nombre de domaines empêche de tracer une ligne claire dans la crise. Sous les diverses restrictions qui leur sont imposées (telles que des taux d'intérêt plus élevés et des contributions au fonds), les pays les plus durement touchés par la crise auront du mal à se développer, tandis que ceux qui sont sortis relativement indemnes de la crise ne seront pas aussi encombrés. Les pays confrontés à des coûts plus élevés seront constamment confrontés à la question de savoir s'ils ne feraient pas mieux de retrouver leur propre autonomie monétaire. Ainsi, l'avenir de la monnaie commune sera continuellement incertain (Watt 2017).
Si les propositions devaient être prises comme point de départ, d'importantes modifications et extensions seraient nécessaires, notamment :
Des solutions doivent être trouvées aux problèmes hérités du passé dans les secteurs bancaires nationaux vulnérables avec un élément collectif.
La capacité budgétaire européenne ne devrait pas prendre la forme d'un fonds de secours mais d'une capacité de prêt par le MES.
Toute création d'obligations juniors doit s'accompagner de mesures efficaces pour garantir que les obligations d'État existantes et les nouvelles émissions sous la règle des dépenses soient sans risque et donc à l'abri de la menace d'une spéculation déstabilisatrice.
Les orientations budgétaires nationales doivent être définies en tenant beaucoup plus compte de la préservation des investissements publics et de la garantie d'orientations anticycliques symétriques au niveau national et donc de leur cohérence au niveau agrégé.
À cette fin, il est essentiel de réformer la procédure concernant les déséquilibres macroéconomiques afin de garantir sa symétrie vis-à-vis des pays déficitaires et excédentaires et son application à l'ensemble du dosage des politiques macroéconomiques. Koll et Watt (2017) et Horn et Watt (2017) proposent de transformer les nouveaux conseils nationaux de la productivité en une plate-forme d'expertise macroéconomique et d'étendre le dialogue macroéconomique (MED) existant au niveau de l'UE également à la zone euro et aux niveaux nationaux. A côté de la politique budgétaire, la MED associe les partenaires sociaux et les banques centrales nationales. Les politiques budgétaires, des revenus et macroprudentielles peuvent ainsi être mieux alignées sur des orientations axées sur la croissance et la stabilité et mutuellement cohérentes. L'appropriation des objectifs convenus est accrue. Cette approche met l'accent sur l'approche préventive plutôt que corrective et réduirait le besoin de mesures disciplinaires inspirées par la peur de l'aléa moral.