J'ai eu la chance de participer à un colloque en Italie sur l'influence de la TV dans le sauvetage de l'économie italienne. Dans aucun autre secteur, les tentatives pour contrôler le contenu de la télévision ne furent aussi
explicites que dans la publicité. Devant choisir entre l’inondation publicitaire du modèle américain
et l’interdiction totale décrétée par la BBC, la Rai crée une forme de réclame originale. Elle
regroupe tous les messages publicitaires dans une émission d’un quart d’heure appelée Carosello
présentée au moment des plus fortes cotes d’écoute, juste après la télé journal du soir. Dans chaque
bande-annonce d’une durée de 110 minutes, le produit annoncé ne peut être nommé qu’au début
ainsi que cinq secondes avant la fin, le reste du temps étant réservé à de petites histoires, à des
dessins animés ou à des fables. Carosello a ainsi une très forte popularité auprès des enfants. Il est
alors commun pour les parents d’aller coucher les enfants «après Carosello». En 1960, trois ans
après sa mise en ondes, Carosello constitue le programme télévisé le plus regardé.
Ainsi, la télévision transforme radicalement les habitudes de vie. Alors qu’anciennement le soir les
familles se retrouvaient autour du foyer, dorénavant on se retrouve autour de la télévision. Même
qu’au début, la télévision devient une forme de divertissement publique, puisqu’avoir un appareil
privé est un privilège réservé aux riches. Pour plusieurs, principalement dans les campagnes, la
télévision des bars devint un moment de réunion. Encore aujourd’hui, la télévision demeure
étonnamment très présente dans les restaurants. Cependant, au fur et à mesure que les appareils
privés se sont diffusés dans les foyers, l’habitude de regarder la télé au bar ou chez le voisin à
disparue.
D’autres phénomènes ont accompagné «la grande transformation» de l’économie italienne. Entre
autres, on a assisté à une individualisation des loisirs et à un repli des individus sur la cellule
familiale. Ceci a entre autres été le cas des nombreux émigrants du Sud qui arrivés au Nord ont
alors perdu leurs réseaux sociaux et familiaux traditionnels et se sont vus contraint à modifier leurs
rapports publics. Enfin, si les Italiens demeurent parmi les peuples les plus religieux d’Europe, la
religion catholique a accusé un très fort recul, principalement quant à la fréquentation des églises.
Aujourd’hui, l’économie italienne demeure parmi les plus fortes économies du monde. Il s’agit
d’une économie industrielle avancée comparable à celles de la France ou du Royaume-Uni. Elle
demeure néanmoins divisée entre un Nord industriel où dominent les entreprises privées et un Sud
agricole où prévaut un taux de chômage de 20 %. L’Italie doit importer la majorité des matières
premières nécessaires à ses industries ainsi que près de 75 % de l’énergie requise. Depuis 1992,
elle a adopté des budgets et des agendas financiers répondant aux exigences de l’Union Monétaire
européenne. Cependant, ses performances économiques des dernières années ont été en deçà de
celles de ses partenaires européens. L’Italie se doit donc de tenter de stimuler la création de
nouveaux emplois, d’encourager la flexibilité du travail, de réformer son système de pensions de
vieillesse, et enfin tenter de diminuer la part de l’économie informelle. (source: séminaire italie)
mardi 27 octobre 2015
Transformer le journalisme
Le secteur de l’information va mal ? C’est de la faute aux médias, entend-on dire le plus souvent. Les journalistes en poste seraient pour l’essentiel des conservateurs, des rentiers de l’information et les patrons de presse des demeurés qui, comme le reste des élites de ce pays « ne comprennent rien au numérique ».
La crise de la presse étant constatée (encore faudrait-il se mettre d’accord sur ce dont on parle, mais bon...), ce sont les solutions qui importent désormais. Jacques Rosselin a créé Courrier International, puis Vendredi (tentative de faire passer les contenus des blogs sur papier) ; il nous a fait parvenir ce texte dans lequel il imagine une solution radicale : mettre fin au modèle économique actuel de la presse, et faire de tous les journalistes des intermittents. Vu la crise du régime des intermittents, c’est osé. Mais au moins, ça fait réfléchir. Xavier de La Porte
Quand bien même ces sévères critiques seraient, au moins partiellement, fondées, leur fatalisme décourage la réflexion. Nous voilà condamnés à assister tristounets à une lente agonie de l’information de qualité en attendant son hypothétique renaissance. La presse, après ces quelque 150 années d’existence – une parenthèse dans la longue histoire du monde – n’échappera pas à la loi de la « destruction créatrice », la formule apprise jadis à la fac d’éco, plus ou moins assimilée, et qui connaît un regain de popularité, notamment sous l’effet des « disrupteurs », des « barbares » de l’économie numérique qui nous la régurgitent aujourd’hui après une rumination express.
« Bâcher » les médias traditionnels, comme on dit aujourd’hui, est non seulement décourageant pour la suite, mais injuste. Rappelons d’abord que, depuis 20 ans, ces entreprises ont mis en œuvre, parfois à marche forcée, des changements importants dans leur offre et leur organisation, et qu’elles restent tous des marques fortes et en tête des audiences numériques des sites d’information. Rappelons aussi que ces nouvelles audiences ont renouvelé et dopé leur lectorat papier, qui était en baisse régulière depuis les années 70, donc bien avant la naissance du Web.
Hélas, ces efforts et ces beaux résultats n’arrangent rien : même si ces médias traditionnels ont vaillamment engagé leur mutation numérique, leur situation économique s’est dégradée. Un chiffre qui résume la situation de la presse : pour 10 euros perdus dans les revenus du papier, un journal compense par un revenu sur le numérique de 1 à 1,5 euros. Et malgré les discours incantatoires de ceux qui nous prédisent le retour de l’information payante (« Regardez donc Mediapart ! Regardez Blendle ! »), la quasi-totalité des lecteurs se refusent toujours obstinément à payer (de 1 à 3% de l’audience le font – Hervé Lavergne dans « Crise des médias ou Médias de crise » dans la revue Ina Global)...
Le sinistre cliquetis de cette machine à perdre rend fous les plus raisonnables des chefs d’entreprise de presse qui partent, hagards, à la recherche de nouveaux revenus, une quête qui peut les égarer sur les chemins hasardeux de la compromission (demandons à nos annonceurs d’écrire nos contenus et baptisons cela « native advertising ») ou de la crise de nerfs (transformons notre média en bistrot, les mojitos financeront notre service culture).
Les premiers de la classe, eux, ne se démontent et continuent studieusement d’innover, d’investir sans aucune autre perspective de retour que celui d’encouragements de l’Etat (1 à 1,5 milliard d’euros par an d’après la Cour des comptes), aidé modestement par Google (20 à 30 millions d’euros par an), un bon géant plein de commisération et de reconnaissance pour ceux qui, après tout, continuent gentiment de produire et d’équiper leurs rédactions pour nourrir son insatiable estomac de contenus de qualité.
Les pertes se creusent, les équations (ose-t-on encore parler de modèles ?) se compliquent et c’est tout naturellement que la plupart des entreprises d’information sont presque toutes rachetées par de riches mécènes qui, soyons-en persuadés, n’ont pas tant le souci du compte d’exploitation que celui de la santé de notre démocratie. Côté audiovisuel, l’affaire est entendue dans la mesure où le secteur public domine très largement l’offre d’information de qualité avec un budget de 3 à 4 milliards d’euros par an pour France Télévisions et Radio France réunis et 3 000 journalistes cumulés, soit la plus grande rédaction de France. Ajoutons à cela l’AFP, également financée par l’Etat, et dont la plupart des sites d’information, traditionnels ou numériques, se nourrissent à haute dose.
L’argent public – et dans une bien moindre mesure celui des mécènes – combinés à la volonté de changement des entreprises d’information, ne semblent pas suffire. Comme si tout le monde mettait de l’essence, appuyait sur l’accélérateur mais que quelque chose soit fatalement endommagé sous le capot de la guimbarde. Alors on a recommencé à parler de la guimbarde elle-même, de « l’écosystème » pour employer un terme à la mode.
Tout le monde s’accorde à dire avec le recul que les Etats généraux de la presse organisés par Sarkozy en 2008 ont accouché d’une souris. Bricoler à la marge le vieux moteur ne sert plus à grand-chose... Plus récemment, Julia Cagé (un livre), Jean-Marie Charon (un rapport), Pierre Rimbert (un article) et le collectif Médias Libres (un forum) ont, chacun de leur côté, attaqué dans le dur. La piste est la bonne, creusons-la : c’est l’écosystème, celui qui a 70 ans cette année, qu’il faut transformer. Sans changement radical de l’environnement économique de l’information et de ses règles, les médias, les journalistes et les pouvoirs publics auront beau se décarcasser, rien n’avancera. Oui, un changement radical. La mécanique est trop usée pour se contenter d’un rafistolage.
Mais alors quel changement ? Laissons de côté la solution de la voiture sans conducteur, Google lui trouvera certainement un avenir sur les autoroutes de l’information ou celles de Californie. Pour lancer le débat et donner la mesure du degré de radicalité que l’on pourrait estimer nécessaire, je propose d’aller au-delà des bonnes idées que sont le changement de statut des entreprises de presse (Cagé), l’impulsion donnée à l’innovation et à la création d’entreprises et d’incubateurs de l’information (Charon), la mutualisation des moyens de production (Rimbert) ou le soutien à un tiers-secteur associatif de l’information. Ce sont de bonnes pistes mais elles passent à côté de l’éléphant dans la pièce, à savoir l’équation économique et des solutions durables. Arrêtons tout, faisons un pas de côté et réfléchissons, comme disait le regretté Gébé dans « L’An 01 ».
Mon premier réflexe à la lecture du rapport de la cour des comptes de 2013 avait été de benoîtement prendre la somme dépensée chaque année par l’Etat en aides à la presse et de la diviser par le nombre de cartes de presse en France. Cessons de financer les médias, finançons directement les producteurs de l’information, à savoir les journalistes, osais-je alors.
Ce « revenu de base » pour les journalistes permettait de les affranchir de la dépendance économique, donc de les laisser librement faire leur travail et de le diffuser au mieux, soit directement, soit via un média d’information, réduit dans ce scénario au rôle d’éditeur et d’animateur d’une communauté d’intérêts ou d’engagements (après tout qu’est qu’un média sinon une entreprise d’information qui fédère une communauté ?). Il ne s’agit donc pas de faire disparaître les médias, mais de les laisser se concentrer sur leur rôle et les journalistes sur le leur.
Aux USA, on parle espagnol
Le Mexique est toujours le premier pays hispanophone au monde mais les États-Unis ne devraient pas tarder à lui prendre sa place.
52.988.755 personnes parlent espagnol aux États-Unis. C’est la langue maternelle de 41,3 millions d’entre eux. Quant aux 11,6 millions restants, ce sont des résidents américains bilingues, principalement des enfants d'immigrants. Le dernier rapport de l'Institut Cervantes est formel: les États-Unis comptent désormais plus de locuteurs hispanophones que l'Espagne, où ils sont 47 millions.
Et ces chiffres devraient encore augmenter. En 2050, les États-Unis seront le premier pays hispanophone au monde, avec 138 millions de locuteurs, devant le Mexique, en haut du podium aujourd'hui avec 121 millions d’hispanophones. Rien de surprenant à cela. La communauté hispanique y est traditionnement importante. La plupart des hispaniques sont d'origine mexicaine, pays frontalier, ou viennent de divers pays d'Amérique latine ou du Sud.
Attention néanmoins: les Espagnols pourraient se faire rafler la place par la communauté asiatique, en pleine expansion elle aussi aux États-Unis. L'espagnol reste d'ailleurs aujourd'hui la deuxième langue maternelle au monde après le chinois mandarin.
dimanche 2 août 2015
Piloter un avion
Peut-on piloter un avion sans avoir la moindre compétence ? Oui, c'est possible. Et si vous en doutez, j'en suis le plus parfait exemple : c'est ce que j'ai fait mercredi dernier. Ce n'était bien sûr pas un gros avion de ligne mais un appareil de dimensions plus modestes : un Piper, de son doux nom. Mais je trouve que c'est déjà pas mal pour un galop d'essai. Ca s'est passé à l'aéroport de La Vèze, dans le Doubs, et j'ai bien apprécié l'expérience. Avant ce jour, un peu comme tout le monde, j'imagine, je redoutais la difficulté d'un tel baptême. Mais en fait, piloter un petit appareil est vraiment à la portée de tous. Les 2 moments les plus impressionnants restent évidemment le décollage et l’atterrissage. Mais pour le reste, c'est un instant d'exaltation suprême. Et le décollage n'est pas aussi terrifiant qu'on peut le croire, en fait (comparé au décollage d’un gros appareil, on peut même dire que ça se fait plus tranquillement). Et même si l'on stresse un peu dans ces moments, on en prend aussi plein les yeux. Le vol se segmente en plusieurs étapes. Pour commencer, il y a la préparation : parce que bien sûr, on ne prend pas l'avion comme on prend sa trottinette. Avant de prendre la tangente, il faut donc commencer par analyser son plan de vol, s’équiper, contrôler l'aspect extérieur de l'appareil, et exécuter les différents check-up avant même de découvrir le cockpit. Ca ne plaisante pas, niveau sécurité (il faut dire qu'en cas de problème une fois là-haut, c'est un peu plus grave qu'un pneu de voiture qui crève sur autoroute, n'est-ce pas ?). Pour ma part, le meilleur de l'expérience aura résidé dans le pilotage en lui-même : j'ai été surpris par l'utilisation des commandes, qui est incroyablement agréable. Le manche à balai est très réactif et maniable. On ressent le vent qui ballotte l'avion et il faut sans cesse corriger sa trajectoire par de micro-ajustements (on apprend vite à ne pas faire des gestes trop brusques). Quand on incline l'avion, on a presque l’impression de lutter contre le vent ! Même si ça ne paraît rien, présenté comme ça, c’est une expérience assez unique. L'avion, le vent, soi, et rien d'autre ! Même les paroles de l'instructeur finissent par s'effacer, tout concentré qu'on est sur le fait de faire atterrir. Bref, c'est une expérience formidable que je vous invite à vivre. Si cela vous intéresse, je vous laisse le lien vers le prestataire de cette initiation au pilotage d’avion à Besançon.
Interdire Gossip ?
Nos amis de Rue89 Strasbourg décrivent les ravages faits par Gossip – cette appli mobile qui permettait de poster des ragots de manière anonyme avant d’être suspendue – parmi les lycéens du collège épiscopal Saint-Étienne de Strasbourg. Une élève de terminale témoigne :
« Un problème que j’avais avec une fille du lycée concernant un garçon a été divulgué à travers Gossip. En quelques secondes, tout mon lycée était au courant que cette fille avait eu des rapports sexuels avec un garçon que j’aimais bien. Très peu de personnes de mon entourage étaient au courant de cette histoire [...]. On m’a même traitée de nymphomane, je n’ai pas compris ce qui m’arrivait ni pourquoi j’en étais la cible. J’ai toujours été très discrète sur ma vie personnelle, je n’ai jamais cherché à avoir ce genre de commentaires. »
Un autre élève décrit l’évolution de l’atmosphère de l’établissement :
« On a commencé à sentir la trahison autour de nous, cela a créé une sorte de méfiance perverse, le climat dans l’établissement s’est détérioré en à peine quelques jours. [...] La moitié des gens se sont mis à télécharger l’application, tout le monde a été mis au courant très vite des potins qui visaient particulièrement les classes de terminale. C’est le côté anonyme qui est horrible, c’était gratuit, lâche, ça a été utilisé comme un défouloir. »
Mathieu Gallet aussi
Décidemment, Mathieu Gallet cumule les déconvenues. Après l'affaire du bureau de Radio France et la grève des salariés, voici que l'INA montre le bout de son nez. Une enquête préliminaire a été lancée à son encontre pour "favoritisme", par le parquet de Créteil. Sont visés des contrats passés entre 2010 et 2014, période à laquelle il présidait l'Institut national de l'audiovisuel.
C'est le ministère de la Culture qui a transmis à la justice "une série d'éléments (...) susceptibles d'être irréguliers au regard des règles encadrant l'attribution des marchés publics." C'est donc la deuxième enquête ouverte sur le fonctionnement de l'INA, après celle sur les factures de taxi d'Agnès Saal qui a succédé (brièvement) à Mathieu Gallet à la tête de l'institution.
jeudi 7 mai 2015
J'aime le Parc de Saint-Cloud
On a beau vivre à Paris depuis des années, il reste toujours des choses à découvrir. C'est lors d'un séminaire dans les Hauts-de-Seine que j'ai ainsi découvert le parc de Saint-Cloud, un lieu magnifique d'où l'on a une vue imprenable sur la capitale. Ce parc est une curiosité pour le visiteur, mais a également une histoire fort intéressante, qui représente bien la folie de l'époque. Le parc de Saint-Cloud est en effet un défi que Monsieur, frère du roi Louis XIV, lança à André Le Nôtre. Le terrain est accidenté, très en pente, une colline impraticable. Le génial jardinier relève le défi et fait un nouveau chef-d’œuvre sur 460 hectares. Le lieu est un régal pour tous les amateurs de nature. On y trouve une forêt, où de petits sentiers serpentent qui donnent l’impression de pouvoir se perdre. De longues allées ombragées se rejoignent en éventail, en étoile, sont parfois bordées de contre-allées, ce qui rend l’ensemble plus majestueux encore. Les arbres s’ordonnent en bosquets, soulignent des perspectives, puis laissent place à de larges tapis verts. La promenade est extraordinaire, sereine et grandiose. La beauté du lieu apaise vraiment. On croise les statues des dieux de l’Olympe au grand complet et un incroyable bestiaire de pierre. Des eaux dorment paisiblement dans des bassins au milieu de la végétation. L’eau bondit de vasque en vasque à la Grande Cascade. Une splendeur monumentale par sa taille, la puissance de la chute sur deux cents mètres, qui en fait un superbe théâtre de cristal jaillissant pour s’étendre en une immense nappe qui s’immobilise en miroir. Sublime. Du sobre ordonnancement de topiaires d’ifs, marque l’emplacement du château disparu en 1870, la perspective s’ouvre à perte de vue vers les bois. Depuis la terrasse des Orangers, Paris anime l’horizon ; de quelque côté qu'on se tourne, on a le souffle coupé. Je suis resté l'après-midi entier sur le site, sidéré qu'un tel lieu existe aussi près de la capitale. Nombre de ceux qui l'arpentent ne se rendent probablement pas compte de la difficulté technique que représentait un tel parc. Mais c'est un véritable chef-d’œuvre qu'a conçu là Le Nôtre. Si le séminaire était intéressant à suivre, c'est de loin la visite du parc qui m'a le plus marqué ! Pour ceux à qui cela donne des envies, je vous laisse le lien vers l’organisateur de notre séminaire à Paris: http://www.agence-seminaire.fr/seminaires-france/agence-seminaire-ile-de-france/agence-seminaire-a-paris/
Hollande ou la technique du placébo
A défaut de pouvoir présenter un bilan flatteur sur ses trois années au pouvoir ou d’annoncer des réformes structurelles, François Hollande a fait, dans le Supplément de Canal Plus du 19 avril, ce qu’il sait encore le mieux faire : ouvrir le robinet à promesses sans se soucier de leur coût.
Le président de la République s’est adressé à « toutes les personnes qui sont dans les petits boulots, l’intérim, le temps partiel », âgés de 18 à 25 ans, en leur annonçant « une prime supplémentaire pour que ça puisse être avantageux de travailler, de continuer à travailler ». Ce surcroît d’argent (100 à 200 euros par mois) leur garantit du pouvoir d’achat supplémentaire… ce dont on ne pourrait que se féliciter s’il provenait de leur travail ; or il sera financé par toujours plus de dépense publique.
Pour accroître l’incitation à travailler, François Hollande propose en fait d’élargir à un peu plus d’un million de jeunes la future prime d’activité ; elle naîtra de la fusion, à partir du 1er janvier 2016, de la prime pour l’emploi et du RSA activité. Au total, 5 à 6 millions d’actifs gagnant moins de 1 400 euros par mois la percevront. Montant de cette mesure : 4 milliards d’euros par an, alors que les caisses de l’État sont vides. Ce chiffre pourrait être plus élevé en incluant les apprentis et les étudiants salariés.
Plutôt que s’attaquer aux racines de ce mal qu’est le chômage, François Hollande, attaché à la doxa socialiste, faite de solidarité à sens unique, persiste à prescrire des médicaments dont il sait parfaitement qu’ils sont sans effet. La prime pour l’emploi et le RSA ont montré leurs limites.
Pourtant, d’autres traitements simplissimes existent. Citons-en juste deux. La disparition des seuils sociaux dont tout le monde reconnaît qu’ils sont des freins à l’embauche. Il y a aussi le retour de la dégressivité des allocations de chômage. Des expériences menées en Europe, mais aussi en France, ont montré que les chômeurs retrouvaient d’autant plus vite du travail que leurs allocations diminuaient. Cette expérience présenterait un autre avantage et pas des moindres, l’État ferait des économies. Mais les socialistes ne connaissent malheureusement pas ce mot-là !
Quelques questions à Poutine
L’exercice en direct a duré 3 heures et 57 minutes, le 16 avril, sur toutes les chaînes publiques. Les téléspectateurs russes ont pu poser 74 questions à Vladimir Poutine. Cet exercice de démocratie télévisée était d’abord destiné à ses compatriotes. Il fallait les rassurer sur les sanctions internationales, « purement politiques » : « Les experts voient que le plus dur est passé… Les contre-sanctions doivent contribuer à évincer les produits étrangers de nos étals au profit de nos produits nationaux. »
En butte aux critiques, Poutine reconnaît que 20 à 30 % seulement de son programme a été appliqué, mais il rappelle que l’inflation a été réduite et le rouble stabilisé : « Vous proposez de réduire les dépenses et les revenus de la population, alors que pour mener une politique efficace, il faut avoir du coeur et pas seulement une tête, sinon nous retournerions aux erreurs du début des années 1990. » Ce rappel aux années noires — la période Eltsine — fait mouche auprès des “gens ordinaires”, son électorat. Les Russes savent ce qu’ils doivent à Poutine, à quoi ils ont échappé grâce à sa politique autoritaire. Pour eux aussi, il joue la franchise, après avoir baissé de 10 % son traitement de président et publié le montant de ses revenus : 139 879 euros en 2014. C’est confortable mais pas mirobolant pour celui que le magazine Time présente comme « l’homme politique le plus influent du monde ». C’est très peu pour l’“homme le plus riche du monde”, selon certains lobbys américains, qui estiment sa fortune personnelle à 175 milliards d’euros — plus de deux fois celle de Bill Gates ! En Russie, le “richissime Poutine” possède un appartement de 77 mètres carrés, un terrain de 1 500 mètres carrés, trois voitures et une remorque Skif.
Adressé aux Européens, le ton de son message sur l’Ukraine est aussi à l’apaisement : « Il n’y aura pas de guerre entre les Russes et les Ukrainiens, qui forment un seul peuple. » Pas d’avis de tempête non plus avec la France sur les Mistral, toujours immobilisés à Saint-Nazaire : « Nous ne voulons pas exiger d’amendes, mais les sommes dépensées doivent être remboursées. » Cette modération laisse à François Hollande toute latitude pour prendre sa décision, le moment venu, “quand les circonstances le permettront”.
lundi 27 avril 2015
J'ai fait un saut en parachute
Lundi dernier, j'ai réalisé un très vieux fantasme : j'ai effectué mon premier saut en parachute. Je me suis rendu pour ce faire dans un aérodrome près de Narbonne, où j'ai fait la connaissance de mon instructeur, Evan. Etant donné qu'on avait à peu près le même âge, on s'est tutoyé d'emblée. Ca m'a plu de retrouver cette atmosphère festive et détendue, caractéristique des sports extrêmes. J'ai eu l'impression de retrouver le côté convivial que j'ai pu ressentir quand j'ai pratiqué de la spéléo l'an dernier. Evan m'a donné les instructions à respecter lors de la chute : menton en l'air, jambes pliées puis bras écartés. Puis place aux choses sérieuses : nous avons passé nos harnais et avons approché l'avion, un petit Cessna. Aucun siège à l'intérieur : il a fallu s'installer sur le plancher. Le pilote n'a pas perdu de temps et trois minutes plus tard, nous avons enfin laissé derrière nous la terre ferme. Le vol n'a rien à voir avec celui d'un avion de ligne. Par exemple, la porte arrière est restée ouverte au cours du vol, offrant une vue un peu trop imprenable sur le vide. La pression est montée au fur et à mesure que nous prenions de l'altitude. Dès 1000 mètres, l'atmosphère a commencé à se rafraîchir : on ne distinguait déjà plus les formes au sol. A 2500, j'étais tétanisé. Le vide était spectaculaire. Après une trentaine de minutes de vol cependant, on a enfin gagné les 4000 mètres d'altitude. Evan a bouclé mon harnais au sien et a ouvert la porte : l'air froid a envahi la cabine. J'ai senti mon estomac faire des noeuds quand je me suis enfin retrouvé face à l'ouverture béante, réalisant subitement ce que j'allais faire : sauter dans le vide à 4000 mètres d'altitude, et parier sur un bout de toile pour rester en vie. Mon envie d'effectuer ce saut m'a soudain paru saugrenue, pour ne pas dire pire. Néanmoins, parce qu'il était un peu tard pour revenir en arrière, j'ai pris position (la position dite de la banane), comme Evan me l'avait demandé, et attendu que celui-ci se lance. Je me faisais vaguement l'impression d'être un bébé chimpanzé scotché à sa maman. Evan a lâché prise et nous avons plongé dans le vide. Nous avons commencé par effectuer un joli salto, ce qui m'a donné un instant l'impression fabuleuse de voler sur le dos, puis on s'est stabilisés. C'était parti pour 50 secondes enivrantes au possible. La peur avait disparu, remplacée par la fascination et la joie pure. Le parachute s'est ouvert brusquement et le calme s'est soudain installé. J'ai pris les commandes du parachute et me suis amusé à varier notre vitesse de descente jusqu'à ce que l'approche du sol me force à rendre les commandes. Pour finir, nous avons atterri sur le tarmac d'où nous étions partis. Il paraît que la plupart des gens qui ont fait leur baptême disent qu'ils veulent rempiler. Et je comprends très bien pourquoi ! C'est une expérience que je recommande, mais pas à ceux qui sont facilement nauséeux. Si cela vous branche aussi, je vous laisse le lien pour faire votre saut en parachute: http://www.tematis.com/fr/158-chute-libre-saut-parachute
La Grèce part à la chasse aux sous
Le gouvernement grec envisage des mesures permettant d'augmenter les recettes de l'Etat de trois milliards d'euros cette année dans la liste de réformes soumise aux créanciers du pays dans l'espoir de débloquer de nouvelles aides, a déclaré vendredi un haut fonctionnaire gouvernemental.
Il a ajouté que le Groupe de Bruxelles, qui réunit les créanciers de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, commencerait à débattre de cette liste samedi, alors qu'un responsable de la zone euro déclarait que la discussion débuterait vendredi soir.
"Les mesures proposées dans la liste de réformes prévoient des recettes de trois milliards d'euros en 2015, lesquelles ne seront en aucun cas le produit d'une réduction des traitements ou des retraites", a dit le haut fonctionnaire grec. "La liste ne comporte pas de mesures à caractère de récession".
La liste évoque par ailleurs un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) de 1,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2015, inférieur de moitié à l'objectif figurant dans le programme de renflouement de l'UE et du FMI, et une croissance de 1,4%.
Kiev a besoin d'argent
L'Ukraine cherche un second souffle. Kiev espère obtenir un allègement de dette de 15 milliards de dollars et a entamé des négociations avec ses créanciers qui pourraient englober les 3 milliards de dollars prêtés par Moscou en 2010 à l'ancien gouvernement ukrainien.
Cet allègement doit abonder un plan d'aide de 40 milliards de dollars sur quatre ans en faveur du pays, auquel le FMI doit contribuer à hauteur de 17,5 milliards de dollars. Mais une règle interne su Fonds pourrait toutefois menacer la poursuite de ce programme. Elle prévoit en effet que l'institution ne peut plus prêter à un pays s'il fait défaut sur une créance détenue par le secteur dit "officiel", c'est-à-dire un État ou une institution publique.
"Nous avons une règle de tolérance zéro", a rappelé le porte-parole du FMI, William Murray, lors d'une conférence de presse, jeudi 26 mars. Or, a-t-il ajouté, la créance détenue par les Russes doit bien être considérée comme de la dette détenue par un État.
"Si je ne me trompe pas, les 3 milliards de dollars (...) viennent d'un fonds souverain russe, c'est donc de la dette officielle", a ajouté William Murray.
Si la Russie, à couteaux tirés avec l'Ukraine, refusait de renégocier sa dette d'ici à la fin de l'année, Kiev pourrait donc être contraint de faire défaut sur cette créance, plaçant le FMI dans une situation délicate. Interrogé sur cette éventualité, le porte-parole s'est refusé à toute spéculation.
Signe de la sensibilité du sujet, William Murray a voulu rectifier le tir quelques heures plus tard et apporter une "clarification" sur le statut de la créance russe. Dans un communiqué publié dans la soirée à Washington, le porte-parole a fait machine arrière et assuré que le FMI n'avait en réalité pas officiellement déterminé sa position sur le sujet.
Quelle que soit l'issue de ce débat, des solutions existent pour éviter une impasse au FMI. Cette dette pourrait être renégociée au sein du Club de Paris, qui traite des créances entre États, ou pourrait être revendue sur le marché secondaire de la dette et ainsi ne plus être détenue par Moscou.
Interrogée sur cette créance russe, la ministre ukrainienne des Finances Natalie Jaresko avait d'ailleurs assuré ne pas savoir "dans beaucoup de cas" qui détient la dette de son pays.
vendredi 20 février 2015
Quand les bateaux prennent l'eau
Le ralentissement continu de l’économie affecte le secteur du shipping qui met en
oeuvre des stratégies diversifiées pour s’y adapter. Les surcapacités de l’offre de transport
comptent toujours parmi les premières préoccupations des armateurs focalisés sur les évolutions
des taux de fret. Sur une flotte mondiale évaluée à 50.000 navires, elles seraient
estimées à environ 10 % avec des différences selon les types de navires.
À titre d’exemple, selon une étude de PricewaterCooper, les inquiétudes outre-Rhin
se sont cristallisées sur les baisses des taux de fret qui ont affecté les flottes conteneurisées
(1.700 navires). Elles constituent un tiers de la flotte mondiale dans ce segment, les taux
de remplissage sont insuffisants (71 % contre 86 % en 2011) et les incertitudes sur leur
financement se sont propagées dans un contexte de baisse des prix sur les seconds marchés
et les difficultés touchant les KG Houses. La problématique des surcapacités est renouvelée dans un contexte de prix bas.
Le marché des navires neufs a baissé depuis 2008 jusqu’à 40 % et présente encore des
opportunités pour des investisseurs convaincus que les prix ont atteint un plancher. La
conviction que la baisse historique du marché du vrac en 2012 aurait atteint un seuil plancher
pourrait encourager de nouvelles commandes dans la perspective d’une reprise en 2015. Par
ailleurs, la recherche des économies en carburant et les performances énergétiques des
nouveaux modèles de navire incitent les opérateurs à renouveler leur flotte plus rapidement.
La crainte de se trouver marginalisés dans la perspective d’un retour à la croissance les
pousse également à poursuivre la course au gigantisme (en particulier dans le domaine du
conteneur). Enfin, la compétition exacerbée entre armateurs entre en résonance avec les
politiques navales des grands constructeurs qui souhaitent maintenir leur niveau d’activité
et éviter les licenciements. Ces préoccupations sont passées au premier plan des chantiers
navals chinois qui ont pris les premières places depuis 2008 en dépassant la production sudcoréenne
mais au prix de surcapacités de production inquiétantes alors que les volumes des
commandes ont chuté de 23 %. Selon l’Association industrielle des constructeurs de navires
de Chine, un tiers des chantiers navals pourraient cesser leur activité dans les cinq ans.
Générées par des commandes en haut de cycle, les surcapacités apparues en 2008 du fait de
la conjoncture, pourraient devenir un phénomène chronique et auto-entretenu par l’absence
de coordination des politiques armatoriales.
Le retour à une croissance équilibrée des flottes ne passera que par des mesures structurelles
de réduction des capacités forcées par la situation financière de certains opérateurs.
Les stratégies de croissance anticipant la reprise accentuent la pression sur les compagnies les
plus fragiles qui ne pourront pas assumer la charge d’un renouvellement de leurs flottes (20 %
des opérateurs allemands envisageraient d’envoyer au scrapping les navires excédentaires).
Les politiques d’optimisation des coûts finissent également par atteindre leurs limites
en matière de slow steaming, la presse s’était faite l’écho d’un navire qui aurait dérivé sur
280 milles pour économiser 27 tonnes de fuel1. Par ailleurs la mutualisation des moyens de
gestion pour éviter de sous-employer les capacités de transport est une voie qu’ont adoptée
les trois géants du conteneur en créant le consortium P3 malgré la compétition qu’ils se
livrent sur les principales routes intercontinentales.
La demande de transport ne connaît pas d’accélération mais offre de nouvelles possibilités
à exploiter. Ainsi, les importations de charbon en Chine tendraient à se reporter sur les
productions sud- africaine et australienne au détriment de l’Indonésie. Ces nouvelles routes
allongées sont des opportunités précieuses dans le domaine du vrac. De même, le développement
des capacités de raffinage au Moyen-Orient et en Inde pourraient ouvrir de nouvelles
routes s’étirant vers l’Europe et l’Asie pour les tankers spécialisés en produits pétroliers de taille
moyenne et allongeant la tonne/mille. La fermeture des raffineries en Europe et la construction
de « méga-raffineries » asiatiques rééquilibrent le marché encore sur-capacitaire des tankers. Source: http://www.agenceincentive.com
Euro et distribution: salade à la grimace
C'est ce qui est arrivé à l'agence Pass'Color sur un séjour en Asie. Elle a réservé en décembre 2014 et, au moment de régler son prestataire, en février 2015, une mauvaise surprise l'attend.
"Alors que nous devions réaliser entre 300 et 400 € de marge sur ce séjour, le différentiel fait qu'elle se réduit à moins de 50 €, en fin de compte", déplore Patricia Gerlinger, responsable de l'agence.
Une mésaventure qu'a également connu Agetours, à Nice. Là aussi pour un voyage en Asie. Mais, en l’occurrence, il s'agissait d'un groupe à 14 000 euros. La perte est donc largement plus importante.
"Au moment de la réservation, l'Euro était à 1,48 dollars US. Pour m'assurer une marge de sécurité, car la baisse avait déjà débuté, je l'avais alors côté à 1,30 dollars, raconte Jean-Pierre Perezparlato, Directeur de l'agence.
Sauf qu'au moment de payer la facture, l'Euro était descendu à environ 1,10 dollars US. Je me retrouve ainsi avec une marge de seulement 450 euros sur un groupe de 11 personne. C'est vraiment trop peu."
Si le cours de l'Euro ne remonte pas nettement dans les prochaines semaines, Laurent Conseil, responsable de l'agence Les Voyages de Thybus, à Paris, pourrait être confronté au même problème.
Sur un dossier à 10 419 dollars US (9 200 euros environ), réservé mi-novembre 2014, sa marge serait réduite de près de 260 euros, selon le cours actuel de l'Euro.
"A ce jour, je devrais rogner ma marge et donc perdre de l'argent pour ne pas vexer un client au risque de le perdre", explique-t-il.
C'est la première vente du Rafale, Youpie
"L'avion de combat Rafale remporte son premier contrat à l'export." François Hollande a salué jeudi 12 février le premier contrat à l'exportation de son fleuron aéronautique, le Rafale, dont 24 exemplaires vont être vendus à l'Egypte, mettant un terme à des années d'espoirs déçus jusque-là.
La signature interviendra le [lundi] 16 février au Caire. J'ai demandé au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de signer au nom de la France", a précisé le chef de l'Etat.
La vente porte sur 24 appareils mais aussi sur une frégate multi-missions FREMM, fabriquée par le groupe DCNS, pour un montant total de 5,2 milliards d'euros.
Cette vente est le premier succès du Rafale à l'étranger depuis son entrée en service en 2004 dans les forces armées françaises. L'histoire de l'avion de chasse est en effet pavée d'espoirs et de nombreuses déconvenues. "L'Obs" fait le point.
Première participation à un appel d'offres du Rafale produit par l'avionneur français Dassault Aviation. Malheureusement, La Haye, traditionnellement client des Etats-Unis, choisit l'appareil américain F-35 JSF de Lockheed-Martin pour remplacer ses F-16.
La Corée du Sud, allié des Etats-Unis en Asie du Sud-Est, passe commande à Boeing de 40 chasseurs bombardiers F-15, au détriment du Rafale, principal concurrent de l'appareil américain.
Singapour conserve le parapluie américain et choisit le F-15 américain au détriment du Rafale pour compléter sa flotte de chasse.
Le Rafale n'a pas pu concourir en 2006 en Arabie Saoudite en dépit des efforts du président de la République Jacques Chirac. Ryad, qui se fournit traditionnellement au Royaume-Uni ou aux États-Unis, a refusé de lancer un appel d'offres pour l'acquisition de 72 avions de chasse, qui aurait permis au Rafale d'entrer en compétition. Elle choisit l'Eurofighter Typhoon, construit par le britannique BAE Systems, l'européen EADS et l'italien Finmeccanica.
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